Paris, le 21 novembre 2023 – Mi-juillet, le premier Centre médical d’appui (CMA) parisien a démarré son activité au sein de l’hôpital Lariboisière, dans le cadre d’un partenariat avec cet établissement. Ce septième CMA en Ile-de-France confirme la pertinence de ce dispositif indépendant pour désengorger les services d’urgences et assurer des consultations de médecine générale non programmées.
Trois mois après son ouverture, le CMA adossé aux urgences de Lariboisière a d’ores et déjà accueilli plus de 3000 patients, dont environ 20% ont été adressés par le service d’accueil des urgences. De même que ses prédécesseurs qui ont progressivement ouvert depuis janvier 2022 au sein des hôpitaux Antoine Béclère, Kremlin-Bicêtre, Ambroise Paré (où l’un des deux CMA est consacré à la pédiatrie), Rives-de-Seine et Foch, il affiche une double ambition :
- proposer une alternative aux urgences en prenant en charge les patients ne nécessitant pas de recours aux plateaux techniques
- absorber à moindre coût les patients qui consultent pour des soins de médecine générale non programmés.
Tous centres confondus, les CMA totalisent près de 45 000 passages, dont 10% de réadressage.
Ce dispositif contribue à fluidifier les flux en permettant une réorientation immédiate des patients. Situé à l’intérieur de l’établissement hospitalier, le CMA est ouvert 7 jours sur 7 et fonctionne comme un cabinet libéral.
Les données recueillis depuis janvier 2022 soulignent les marges potentiellement importantes en termes d’orientation vers le CMA ainsi que la pertinence de ce service lors des pics épidémiques de fin d’année, synonymes de pics de fréquentation des urgences.
« Face à l’urgence de repenser l’organisation des soins non programmés et d’améliorer la prise en charge des patients, le CMA constitue une alternative adaptée à la nécessité de fluidifier le parcours de soins et de désengorger les urgences, notamment du fait de son implantation hospitalière », indique le Dr Dominique Maier, fondateur de CMA France.
« Le fait d’être implanté dans l’établissement hospitalier permet de bénéficier de l’avis des médecins spécialistes intra-hospitaliers en direct si besoin, ce qui offre un grand confort et une sécurité de travail », précise le Dr Jennifer Giorno, médecin généraliste aux CMA de l’hôpital Foch (Suresnes) et de Rives-de-Seine (Neuilly-sur-Seine).
« Après avoir eu très mal au ventre le samedi, j’ai voulu aller consulter le lendemain matin. J’ai pris rendez-vous vers dix heures ; à midi, je ressortais du cabinet du CMA avec un courrier adressé aux admissions des urgences pour une suspicion d’appendicite, après que le médecin m’ait interrogé sur mes antécédents et ait examiné mes douleurs abdominales. Après examen, j’ai été opéré à 21h le jour même », résume Stéphane, patient au CMA Ambroise Paré.